En réaction à un rapport de PMW, un ministre de l’AP défend les prisonniers terroristes. Nos prisonniers sont des « combattants de la liberté »
Palestinian Media Watch a récemment rapporté que le ministre des Affaires des prisonniers de l’Autorité palestinienne a rendu visite et a décerné une récompense à une mère palestinienne. La raison : quatre de ses fils purgent dans prisons israéliennes un total de 18 peines de prison à perpétuité pour avoir assassiné des civils israéliens et avoir été impliqués dans des attentats terroristes.
En réaction, le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, a condamné l’Autorité palestinienne : « Alors que les négociations reprennent à Washington, les ministres du gouvernement d’Abbas poursuivent leur incitation et leur encouragement au terrorisme », a déclaré Ayalon. « Abbas doit immédiatement condamner les paroles et les actions de son ministre. Ce type de visites encourage le terrorisme, comme nous avons pu récemment le constater avec l’assassinat de sang froid de quatre Israéliens. Les Palestiniens doivent prendre une décision, ils ne peuvent en même temps parler de paix et encourager le terrorisme. » [Jerusalem Post, le 2 sept. 2010]
Le ministre de l’Autorité palestinienne s’est une fois de plus rendu aux domiciles de terroristes condamnés à des peines de prison à vie, et a décerné à leurs familles le « Prix de la Liberté ». Il en a profité pour rejeter les critiques d’Ayalon :
« [Le ministre de l’Autorité palestinienne Issa Karake a dit :] ‘Nos prisonniers sont des combattants de la liberté… l’Autorité palestinienne ne permet pas à Israël de traiter nos prisonniers comme des criminels…’ Karake a fait cette déclaration en réponse aux propos du vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, qui a perçu la visite de Karake aux familles des prisonniers comme une incitation à la violence et au terrorisme à l’encontre d’Israël, et a exigé des excuses d’Abbas. »
[Al-Hayat Al-Jadida, le 6 sept. 2010]
Voici l’article du quotidien de l’Autorité palestinienne sur le ministre de l’AP qui qualifie des prisonniers condamnés de peines de prison à vie de « combattants de la liberté ».
« Le ministre des Affaires des prisonniers, Issa Karake, a déclaré lors d’une rencontre avec les familles des prisonniers Juma Adam et Ahmad Al-Takroui [qui servent tous deux des peines de prison à vie] à Jéricho que les visites [officielles de l’Autorité palestinienne] aux familles des prisonniers se poursuivront dans toutes les régions, qu’elles sont une obligation nationale, humaine et politique, et l’expression des efforts perpétuels pour leur libération. Il a ajouté que nos prisonniers sont des combattants de la liberté et ont des droits clairs, soulignant que l’Autorité [palestinienne] ne permettra pas à Israël de traiter nos prisonniers comme des criminels.
Karake a déclaré qu’au cours de sa visite, avec une délégation ministérielle et de la région de Jéricho, aux familles des deux prisonniers Juma Adam et Ahmad Al-Takrouri dans la région de Jéricho, il a partagé le repas du ‘iftar’ [rupture du jeûne du Ramadan à la tombée de la nuit] avec les familles… Karake a fait cette déclaration en réponse aux propos du vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, qui a perçu la visite de Karake aux familles des prisonniers comme une incitation à la violence et au terrorisme à l’encontre d’Israël, et a exigé des excuses d’Abbas.
Karake a terminé sa visite aux familles des deux prisonniers… en remettant un Prix de la Liberté, en signe de loyauté envers elles, de leur détermination, de leur sacrifice dans les prisons de l’occupation. Il faut préciser que les prisonniers Adam et Al-Takroui ont été condamnés à la prison à vie, et arrêtés en novembre 1988. »
[Al-Hayat Al-Jadida, le 6 sept. 2010]
En réaction, le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, a condamné l’Autorité palestinienne : « Alors que les négociations reprennent à Washington, les ministres du gouvernement d’Abbas poursuivent leur incitation et leur encouragement au terrorisme », a déclaré Ayalon. « Abbas doit immédiatement condamner les paroles et les actions de son ministre. Ce type de visites encourage le terrorisme, comme nous avons pu récemment le constater avec l’assassinat de sang froid de quatre Israéliens. Les Palestiniens doivent prendre une décision, ils ne peuvent en même temps parler de paix et encourager le terrorisme. » [Jerusalem Post, le 2 sept. 2010]
Le ministre de l’Autorité palestinienne s’est une fois de plus rendu aux domiciles de terroristes condamnés à des peines de prison à vie, et a décerné à leurs familles le « Prix de la Liberté ». Il en a profité pour rejeter les critiques d’Ayalon :
« [Le ministre de l’Autorité palestinienne Issa Karake a dit :] ‘Nos prisonniers sont des combattants de la liberté… l’Autorité palestinienne ne permet pas à Israël de traiter nos prisonniers comme des criminels…’ Karake a fait cette déclaration en réponse aux propos du vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, qui a perçu la visite de Karake aux familles des prisonniers comme une incitation à la violence et au terrorisme à l’encontre d’Israël, et a exigé des excuses d’Abbas. »
[Al-Hayat Al-Jadida, le 6 sept. 2010]
Voici l’article du quotidien de l’Autorité palestinienne sur le ministre de l’AP qui qualifie des prisonniers condamnés de peines de prison à vie de « combattants de la liberté ».
« Le ministre des Affaires des prisonniers, Issa Karake, a déclaré lors d’une rencontre avec les familles des prisonniers Juma Adam et Ahmad Al-Takroui [qui servent tous deux des peines de prison à vie] à Jéricho que les visites [officielles de l’Autorité palestinienne] aux familles des prisonniers se poursuivront dans toutes les régions, qu’elles sont une obligation nationale, humaine et politique, et l’expression des efforts perpétuels pour leur libération. Il a ajouté que nos prisonniers sont des combattants de la liberté et ont des droits clairs, soulignant que l’Autorité [palestinienne] ne permettra pas à Israël de traiter nos prisonniers comme des criminels.
Karake a déclaré qu’au cours de sa visite, avec une délégation ministérielle et de la région de Jéricho, aux familles des deux prisonniers Juma Adam et Ahmad Al-Takrouri dans la région de Jéricho, il a partagé le repas du ‘iftar’ [rupture du jeûne du Ramadan à la tombée de la nuit] avec les familles… Karake a fait cette déclaration en réponse aux propos du vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, qui a perçu la visite de Karake aux familles des prisonniers comme une incitation à la violence et au terrorisme à l’encontre d’Israël, et a exigé des excuses d’Abbas.
Karake a terminé sa visite aux familles des deux prisonniers… en remettant un Prix de la Liberté, en signe de loyauté envers elles, de leur détermination, de leur sacrifice dans les prisons de l’occupation. Il faut préciser que les prisonniers Adam et Al-Takroui ont été condamnés à la prison à vie, et arrêtés en novembre 1988. »
[Al-Hayat Al-Jadida, le 6 sept. 2010]