Dans une émission historique de la TV de l’Autorité palestinienne : Les Juifs étaient persécutés en Europe à cause de "leur amour de l’argent"
Depuis sa création, l’Autorité palestinienne (AP) réécrit l’histoire du sionisme, et enseigne que les Juifs sont venus en Israël, non en raison de leur connexion historique avec la terre, mais parce que l’Europe voulait se délester du « fardeau de ses Juifs », Al-Hayat Al-Jadida, 12 juin 1998] et « voulait se débarrasser des Juifs et de leurs problèmes » [Al-Hayat Al-Jadida, le 15 novembre 2009].
Ce message était clairement émis dans un programme historique de l’Autorité palestinienne, « Témoins et témoignages ». Deux universitaires jordaniens y expliquaient que le comportement des Juifs était « nocif » aux Européens, à cause du « grand amour des Juifs pour l’argent ». Ils citaient le personnage fictif de Shakespeare, l’usurier Shylock, comme une preuve de ce trait juif « nuisible ».
« Voilà comment ils ont nui aux sociétés qui les ont adoptés », a expliqué l’un des universitaires.
Comme Palestinian Media Watch l’a démontré, la théorie selon laquelle les Juifs étaient une menace pour toutes les nations au sein desquelles ils vivaient – dont ils ont ensuite été chassés - est une idée phare du déni de l’AP de la connexion entre les Juifs et Israël, et du déni du droit d’Israël à l’existence.
Selon cette révision de l’histoire, les Juifs n’ont jamais eu de passé en Israël et n’auraient ainsi jamais créé et soutenu le mouvement sioniste. Pour expliquer le lien entre les Juifs et Israël, l’AP prétend que les Juifs étaient tellement détestés et constituaient une telle menace pour tous les pays dans lesquels ils vivaient que les nations européennes ont envoyé leurs Juifs en Israël pour se débarrasser du « fardeau » juif.
La télévision de l’AP est contrôlée par le bureau du chef de l’AP Mahmoud Abbas.
Voici un extrait de l’émission :
L’universitaire jordanien Arafat Hijazi :
« Il y a 150 ans, il n’y avait aucun Juif en Palestine, les Juifs étaient en Europe, en Europe de l’Est, mais les Juifs étaient persécutés par les nations européennes.
Parce qu’ils nuisaient aux habitants des terres où ils vivaient.
Ils avaient un problème : où qu’ils aillent, ils étaient expulsés, où qu’ils aillent, ils étaient emprisonnés. »
L’universitaire jordanien Mohammed Dohal :
« Les Juifs étaient haïs dans toutes les sociétés où ils vivaient à cause de leur comportement animé par leur grand amour de l’argent. Ce comportement a inspiré la fameuse histoire [du Marchand de Venise de Shakespeare], l’histoire de Shylock sur le prêt d’argent, qui colle aux Juifs. Voilà comment ils ont nui aux sociétés qui les ont adoptés. »
[TV de l’AP (Fatah), les 10 et 17 octobre 2010]
Ce message était clairement émis dans un programme historique de l’Autorité palestinienne, « Témoins et témoignages ». Deux universitaires jordaniens y expliquaient que le comportement des Juifs était « nocif » aux Européens, à cause du « grand amour des Juifs pour l’argent ». Ils citaient le personnage fictif de Shakespeare, l’usurier Shylock, comme une preuve de ce trait juif « nuisible ».
« Voilà comment ils ont nui aux sociétés qui les ont adoptés », a expliqué l’un des universitaires.
Comme Palestinian Media Watch l’a démontré, la théorie selon laquelle les Juifs étaient une menace pour toutes les nations au sein desquelles ils vivaient – dont ils ont ensuite été chassés - est une idée phare du déni de l’AP de la connexion entre les Juifs et Israël, et du déni du droit d’Israël à l’existence.
Selon cette révision de l’histoire, les Juifs n’ont jamais eu de passé en Israël et n’auraient ainsi jamais créé et soutenu le mouvement sioniste. Pour expliquer le lien entre les Juifs et Israël, l’AP prétend que les Juifs étaient tellement détestés et constituaient une telle menace pour tous les pays dans lesquels ils vivaient que les nations européennes ont envoyé leurs Juifs en Israël pour se débarrasser du « fardeau » juif.
La télévision de l’AP est contrôlée par le bureau du chef de l’AP Mahmoud Abbas.
Voici un extrait de l’émission :
L’universitaire jordanien Arafat Hijazi :
« Il y a 150 ans, il n’y avait aucun Juif en Palestine, les Juifs étaient en Europe, en Europe de l’Est, mais les Juifs étaient persécutés par les nations européennes.
Parce qu’ils nuisaient aux habitants des terres où ils vivaient.
Ils avaient un problème : où qu’ils aillent, ils étaient expulsés, où qu’ils aillent, ils étaient emprisonnés. »
L’universitaire jordanien Mohammed Dohal :
« Les Juifs étaient haïs dans toutes les sociétés où ils vivaient à cause de leur comportement animé par leur grand amour de l’argent. Ce comportement a inspiré la fameuse histoire [du Marchand de Venise de Shakespeare], l’histoire de Shylock sur le prêt d’argent, qui colle aux Juifs. Voilà comment ils ont nui aux sociétés qui les ont adoptés. »
[TV de l’AP (Fatah), les 10 et 17 octobre 2010]