Un ministre de l’Autorité palestinienne : Israël a délibérément agi lentement pour sauver les prisonniers palestiniens du feu de forêt
Le jour du déclenchement de l’incendie dans la forêt du Carmel au nord d’Israël, 40 Israéliens qui s’étaient précipités pour évacuer les prisonniers de la prison Damon ont été brûlés vifs. Après l’annonce de cette tragédie, le vice-ministre des Prisonniers, Ziyad Abu Ein, a accusé Israël de ne pas s’être soucié de sauver la vie des prisonniers palestiniens et d’avoir intentionnellement agi avec lenteur pour évacuer la zone en feu.
Voici l’interview diffusée à la télévision de l’Autorité palestinienne avec Ziyad Abu Ein, le vice-ministre des Affaires des prisonniers :
Le journaliste de PA TV : « Avez-vous des informations sur la vitesse de réaction des Services pénitenciers israéliens lors du transfert des femmes détenues de la prison israélienne, ou ont-ils pris leur temps et créé un ralentissement ? »
Le ministre Abou Ein : « Oui, ils ont créé un ralentissement et nos prisonniers [palestiniens] étaient en danger. S’il n’y avait pas eu de criminels israéliens ou juifs dans cette prison en particulier, cela aurait été encore plus lent… Si, Dieu en préserve, ce feu avait été déclenché dans le Néguev, dans les prisons de Nafha ou Beersheva (réservées uniquement aux prisonniers sécuritaires palestiniens), le danger aurait été encore plus grand, mais la présence de centaines de prisonniers israéliens dans cette prison [Damon] a accéléré l’extinction [de l’incendie] et l’évacuation des prisonniers. Mais c’était tout de même très lent. »
Voici l’interview diffusée à la télévision de l’Autorité palestinienne avec Ziyad Abu Ein, le vice-ministre des Affaires des prisonniers :
Le journaliste de PA TV : « Avez-vous des informations sur la vitesse de réaction des Services pénitenciers israéliens lors du transfert des femmes détenues de la prison israélienne, ou ont-ils pris leur temps et créé un ralentissement ? »
Le ministre Abou Ein : « Oui, ils ont créé un ralentissement et nos prisonniers [palestiniens] étaient en danger. S’il n’y avait pas eu de criminels israéliens ou juifs dans cette prison en particulier, cela aurait été encore plus lent… Si, Dieu en préserve, ce feu avait été déclenché dans le Néguev, dans les prisons de Nafha ou Beersheva (réservées uniquement aux prisonniers sécuritaires palestiniens), le danger aurait été encore plus grand, mais la présence de centaines de prisonniers israéliens dans cette prison [Damon] a accéléré l’extinction [de l’incendie] et l’évacuation des prisonniers. Mais c’était tout de même très lent. »
[TV de l’AP (Fatah), le 2 déc. 2010]